All men must die...But we are not a men ▲

If you were to write a story with me in the leading role, this would certainly be a tragedy.

AUTRES  → Nicolai adore la couture. Sur tous supports.
Et les brownies aussi. Il ferait n'importe quoi pour des brownies.

[Rapport de l'infirmière en charge du patient Nicolai Armyanski] Le jour de son arrivée je n'ai pas compris pourquoi il était là. C'est souvent le cas au début. Nicolai était un garçon calme, empreint de gentillesse. S'amusant très simplement avec les autres jeunes du service. Quelques temps plus tard il témoignait même de l'affection pour le personnel s'occupant de lui. Mais... il avait toujours ce regard dérangeant. Celui d'un enfant perdu qui en a déjà trop vu.

Au cours de la deuxième semaine j'ai commencé à remarquer des changements. Nicolai devenait plus sur de lui, affirmant des choix qui allaient à l'encontre de ce qui lui était demandé. Contester l'autorité, tester les limites. Classique pour un jeune garçon me diriez vous, mais vous auriez tort. Car il n'était pas comme les autres. Peu à peu il est devenu calculateur, étudiant chaque docteur, chaque infirmière, chaque...patient. C'était insidieux, toujours sous une facette naïve et enfantine. Si subtile que s'en est devenu inconscient.

La troisième semaine a laissé place à la violence. D'abord contre lui-même. Mais peut-on encore qualifier cela de violence ? Un simple jeu pour lui. Puis contre les autres... A partir de là, il a été placé en chambre d'isolement et je n'ai plus entendu parler de lui...jusqu'à l'accident.

I do things by halves? You're right ... that's why I'll leave you .... half dead!

Life is a joke my boy ▲

[dossier du patient n°589 : Nikolai Armyanski] Les dernières traces du patient remontent à son enfance, vraisemblablement dans un milieu rural et pauvre. Aucune famille ne lui est connue et l'enfant n'en a pas gardé de souvenirs, ce qui a rendu impossible leur identification. Souffrant d'amnésie dissociative, cette période de son existence lui reste inaccessible. Néanmoins, nous avons pu prouver son implication dans des réseaux de combats de rue faisant l'objet de paris, à un âge d'environ treize ans. Il y fut actif comme combattant et garde par ailleurs son arme en permanence sur lui, encore aujourd'hui.

Nikolai semble pourtant pouvoir atteindre des souvenirs résiduels de cette période tels que des mouvements de combat rapprochés ou des scènes très courtes ou sa vie était directement en danger. C'est à partir de ses seize ans que nous avons pu précisément retracer son parcours. Admis aux urgences de notre hôpital dans un état de santé critique, le corps contusionné, de probables hémorragies internes et des entailles profondes parcourant certaines parties de son corps.

S'étant étonnamment bien remis de ses blessures, un événement nous a pourtant révélé une information primordiale. Au réveil de l'opération qui avait fait l'objet de diverses sutures suite a une hémorragie des organes internes, l'enfant n'a pas semblé souffrir et a entreprit de s'ôter les points un à un tout en riant de bon cœur. Suite à cet événement il a été placé en contention pour qu'il ne puisse, à l'avenir, plus se porter préjudice. Après des examens poussés nous avons découvert son insensibilité à la douleur ou algoataraxie. L'origine de sa maladie est difficile à identifier et il est impossible de dire si elle est génétique ou psychologique.

Il a été décidé de placer Nikolai en hôpital psychiatrique afin de le protéger de lui même...et préserver le personnel soignant. Suite à plusieurs mois d'internement le patient a commencé à se montrer extrêmement violent sans pour autant prendre conscience de ses actes dont il ne prenait pas la mesure. Alors placé en cellule d’isolement, le drame n'a pourtant pas pu être évité. Une vérification de son état de santé devait être effectué par une jeune infirmière, récemment arrivée dans le service.

La jeune femme était accompagnée d'un médecin expérimenté mais est entrée seule.

[Retranscription de l'interrogatoire] « Elle s'est approchée lentement du patient, qui, sourire aux lèvres, s'est levé à sa rencontre. Un instant j'ai été déstabilisé par le regard de Nikolai : simple, sincère, joyeux...presque gourmand, oui c'est cela, comme un enfant recevant une friandise, vous voyez ? C'est durant ce court laps de temps que tout s'est passé.  J'ai seulement vu l'éclat d'un objet en métal fendre l'air et trancher la gorge de l’infirmière. Elle s'est aussitôt écroulée. Du sang. Du sang partout. Morte sur le coup. A ce moment l'expression de Nikolai a changé, son visage est devenu boudeur, il a fait la moue, à posé un genou à terre à coté de sa victime et a dit très calmement « Oh non, tu es déjà morte » , visiblement déçu.

J'ai ensuite fermé la porte à double tour et couru chercher de l'aide.  Ça a duré deux minutes, peut être moins. En une fraction de seconde il est né dans le sang. »

Il fut évident que Nikolai Armyanski ne pouvait rester plus longtemps à l’hôpital. Dès le lendemain il partait pour une prison au renom international : Deadly Circus, qui serait à même de s'occuper de lui.

WE'RE BUILDING IT UP TO BREAK IT BACK DOWN WE CAN'T WAIT TO BURN IT TO THE GROUND